Rien à perdre, mais tout reste à prouver

Toute la planète F1 a été secouée jeudi dernier par les annonces liées à l’avenir de Lewis Hamilton. D’abord qu’il quitte Mercedes, puis qu’il rejoigne Ferrari, tout ça dans un court laps de temps. Certes c’était une rumeur qui courait depuis longtemps, mais c’est maintenant qu’elle se concrétise. Le septuple champion du monde a choisi de se séparer de l’équipe qui lui a donné six de ses sept championnats mondiaux. Pourquoi a-t-il pris cette décision, et pourquoi maintenant? Il a fort à parier qu’un désir de changement, le plan de développement futur de Ferrari ainsi que la volonté d’obtenir un huitième titre soient les principales raisons de cette décision.

Tout d’abord, si on regarde les victoires en course de Hamilton, il a gagné au moins un Grand Prix par saison depuis son arrivée en 2007, sauf en 2022 et 2023. Depuis la domination de Red Bull et l’échec de Mercedes, les résultats positifs se font rare. Le problème de «marsouinage» handicape les performances grandement. C’est dur pour un Lewis Hamilton, qui compte pas moins de 103 victoires en carrière, de soudainement se retrouver un peu plus loin, voire à la moitié du peloton. Il a été habitué à une voiture très performante.

Ensuite, je pense que Hamilton a été approché par Frédéric Vasseur, patron de l’écurie Ferrari, et il lui a présenté le plan de développement de Ferrari. Le sujet des nouvelles régulations de 2026 doit avoir été abordé et Lewis en a conclu que Mercedes a un plan de développement moins ambitieux. Ferrari étant dans son plan de «retour aux sources» depuis quelques années déjà, elle est prête à miser – et à mettre l’argent qu’il faut en jeu – pour redevenir l’écurie de pointe qu’elle a jadis été. C’est pourquoi elle a réussi à attirer Lewis Hamilton. Même si la Scuderia a terminé troisième au championnat des constructeurs en 2023, n’oublions pas que c’est la seule qui a réussi à freiner la succession de victoires de Red Bull en remportant le Grand Prix de Singapour. Mercedes, elle, n’a pas réussi à remporter de victoire depuis celle de George Russell au Grand Prix de São Paulo 2023. Lewis a analysé tout ça et a déterminé que le moment fut venu de joindre Ferrari, réalisant ainsi «un rêve de jeunesse».

Finalement, après avoir passé si près d’obtenir un huitième titre mondial en 2021, Hamilton n’a visiblement toujours pas baissé les bras. Il n’hésitera pas à se tourner vers une équipe qu’il pense capable de lui donner ce titre. Avec quinze titres pilote, Ferrari détient le record, et non lui seul. Il faut cependant remonter à 2007 avec Kimi Räikkönen. Ferrari étant en pleine reconstruction, Hamilton pourra apporter son savoir faire à l’équipe, pouvant pourquoi pas lui apporter un seizième titre pilote. Ce serait en soit une réussite assez remarquable!

En conclusion, selon moi, Lewis Hamilton a franchi la difficile étape de changer de terrain pour le bien. Je pense que c’est une bonne décision. Après deux saisons de surplace et de résultats négatifs avec Mercedes, j’aurais probablement décidé la même chose, surtout étant en quête du record pour le nombre de titres mondiaux. Oui, le pilote en question a probablement eu une certaine enveloppe pour le convaincre d’aller chez Ferrari, mais il ne faut jamais sous-estimer un champion comme le numéro 44, Lewis Hamilton.

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1 réponse

  1. Denis dit :

    Papier tres pertinent

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